La Ville Fertile

La cité de l’architecture à Paris présente jusqu’au 23 juillet 2011 l’exposition « La ville fertile ». Une utopie? Qu’en est-il des autres projets d’urbanisme futuriste à travers le monde? Tour d’horizon des concepts les plus durables, écolos, audacieux, voire parfois même un tantinet mégalo. Nos villes de demain, entre rêve et réalité.

Villes utopiques, villes de demain? – Libération vidéo
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One Comment

  1. Tun

    BonjourRe9ponse amusante dans sa temrinologie. :-)J’aime bien.Car, comme je l’ai dit ailleurs, ce n’est pas dans le consensus que l’on apprend, et le de9saccord est toujours inte9ressant.Maintenant, je vais me pencher sur le pourquoi du non changement, e0 mon avis.L’intelligence artificielle, on en parle depuis des lustres (depuis les anne9es 1960, et meame bien avant quand on lit de la SF), et les avance9es dans ce domaine, s’il y en a, ne me semblent pas explosives d’expe9riences re9volutionnaires.Donc, pour moi, s’appuyer sur l’intelligence artificielle afin de pre9dire l’avenir, e7a me fait doucement sourire. On m’a de9je0 servi cette sauce e0 plus d’une reprise.La bio-technologie. Oui, ce serait furieusement tendance :-)La SF en parle beaucoup, jamais dans le bon sens, sauf pour quelques chanceux (riches, voire tre8s riches de pre9fe9rence : les seuls e0 pouvoir imposer leur standard. Style Bienvenue e0 Gattaca). Pour le reste, la technique n’a jamais ame9liore9 l’homme de manie8re satisfaisante. Elle a cre9e9 des de9se9quilibres, mais n’a pas rendu l’homme meilleur.La plane8te en est le vivant reflet, et les disparite9s Nord-Sud un exemple encore plus e9loquent.Mais je m’e9loigne du sujet.Le Net a change9 ?Certes, il est plus rapide (dans certains endroits 🙂 ). Mais quand on s’e9loigne des grandes villes, ce n’est plus la meame chanson. Et quand on sort des grands axes, soit les axes de grandes villes e0 grandes villes, on retombe tre8s vite au 56 kbps. (Autant dire e0 la pre9histoire au temps de l’ADSL)C’est vrai, e7a change doucement, comme la couverture des te9le9phones portables.Ce qui m’ame8ne e0 la re9volution, the9orique, du web 2.0.The9orique, puisqu’il ne s’agit que d’une histoire de sous (espace disque, puissance des machines disponibles, de9bit des tuyaux) et du nombre d’abonne9s au Web e0 des tarifs corrects.A celui qui avait les moyens, dans les anne9es 1990, tout e9tait de9je0 le0.En moins joli (faute de pouvoir e9changer des images de plus de 10 ko), en moins ouvert (faute d’espace disque e0 bas prix) et en moins nombreux, vu le tarif des communications de l’e9poque.Pour le reste, le plaisir d’e9changer, de partager avec les autres : tout e9tait le0.La Ne9tiquette l’annone7ait, et l’esprit des gens du Web, preats e0 vous fournir l’information demande9e gratuitement, aussi !En 13-17 ans, cet esprit n’a pas diminue9, mais il n’a pas augmente9 non plus.On retrouve toujours une tranche de 10 % de personnes preates e0 partager, e0 investir de leur temps gracieusement pour une majorite9 de lecteurs passifs.Dont bon nombre seront en plus critiques sans doute parce qu’ils sont toujours cale9s sur le mode8le : je de9tiens quelque chose que tu n’as pas, alors je suis supe9rieur e0 toi.c7a nous ame8nerait e0 la formation e9litiste de l’e9cole, et meame e9goefste, alors que nous vivons dans une socie9te9 de coope9ration de plus en plus intensive. Mais ce serait de9border de tre8s loin le cadre de votre billet.Billet dans lequel, vous pre9disez la fin des bibliothe8ques papier (ou alors je n’ai pas compris le sens de votre message) et la dilution du bibliothe9caire dans des me9tiers qui ne seront pas appele9s pareils.Soit !Les noms changent, les fonctions de bases restent les meames.On a eu des bibliothe9caires, ensuite des discothe9caires faute de moyens, nous n’aurons probablement pas de vide9othe9caires mais demain, peut-eatre, des infothe9caires ?Changement de support, changement de nom.Rien de bien nouveau sous le soleil.Quid des fonctionnalite9s me9tiers ?Et que dire des e9coles formant ces infothe9caires ?Oui, je sais que vous travaillez e0 l’ENSSIB. (et en cela, effectivement la croissance des donne9es web a change9 les choses)Donc qu’est-ce que vous apprenez aux conservateurs de demain que leurs pre9de9cesseurs n’ont pas appris ?Et qu’est-ce que vous ne leur apprenez plus, car cela va disparaeetre dans les 13 ans e0 venir ?Parce qu’il me semble que l’apprentissage d’aujourd’hui, c’est celui qui va se retrouver dans 13 ans. A moins que, la fin du papier aidant, l’ENSSIB ne soit oblige9 de fermer.Et en ce cas, vous e0 50 ans, que deviendrez-vous ?Oui, je vous taquine. Parce que votre prospective n’explique pas le devenir des formateurs de bibliothe9caires , et le0, j’aimerais en savoir plus.Quelle nouvelle ge9ne9ration de bibliothe9caires va sortir des e9coles ?Que sauront-ils faire que je ne saurai pas faire ? dans un futur proche. (apre8s tout, un bibliothe9caire averti en vaut deux)Mais peut-eatre tout est-il compris ici : Car de8s lors que le document est partout, en ligne, nume9rise9, transportable, accessible, omnipre9sent, il perd paradoxalement beaucoup de son importance. Les usages potentiels de ces documents deviennent centraux. Qui est pour moi quelque peu ne9buleux.Un usage potentiel qui devient central ?J’avoue ne pas comprendre ce que cela cache. (et j’espe8re un prochain billet sur ce concept)Sinon, pour le reste.Un usage scientifique de la collection monde c’est actuellement une bibliothe8que universitaire (avec des abonnements scientifiques) ;Un usage autre, plus oriente9 loisirs, c’est une bibliothe8que municipale ;Tous supports confondus, web compris.Cela voudra-t-il dire qu’il n’y aura plus de collections documentaires se9lectionne9es, valide9es ?Rien que la distinction entre scientifique et loisirs m’invite e0 penser le contraire.Meame si l’usage prime et devient central, il s’appuie bien sur quelque chose.Sur un socle de donne9es qu’il faut bien entretenir et maintenir pour e9viter leur disparition.Ou encore pour pouvoir les fournir en temps et en heure, e0 une e9poque of9 on veut tout tout de suite, et meame pour hier si possible condense9 en flux RSS, parce qu’il est physiquement impossible de tout lire. Les journe9es sont trop courtes. :-)Le bibliothe9caire d’aujourd’hui deviendra-t-il un infothe9caire spe9cialise9 sur quelques niches pre9cises, qu’il aura lues et explore9es ?Possible, mais je doute qu’il ne conserve pas, par-devers lui, sa collection, sa fae7on de pre9senter l’information qui sera toujours diffe9rente de celle du voisin. Offrant un autre angle de vue.Sera-t-il pour autant incapable de travailler sur un bloc commun e0 tous ?La the9orie de la longue traeene va e0 l’encontre de cette ide9e. Tant mieux, sinon on va retomber dans un type de me9tier qui se transmet de pe8re en fils , et je lui pre9fe8re l’ide9al de partage du Web a ses de9buts.Bien cordialement Bernard Majour

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