Les OGM – 2

►Compréhension écrite

Du poisson dans les fraises ?

A priori, un gène de poisson n’a naturellement rien à faire dans une fraise. Mais les techniques du génie génétique permettent aujourd’hui d’introduire des gènes de n’importe quel organisme dans les plantes. On a déjà ainsi introduit en laboratoire des gènes de poissons dans des fraises pour leur permettre de résister aux gelées.
Nombre de produits transgéniques tels que celui-ci n’atteindront sans doute jamais les étals de nos supermarchés. Mais aux États-Unis, au Canada ou encore en Argentine, on sème actuellement, sur des millions d’hectares, des plantes génétiquement modifiées qui produisent leur propre insecticide ou sont tolérantes à de fortes doses d’herbicide. Les plantes une fois récoltées sont ensuite transformées et introduites dans notre alimentation quotidienne, soit sous la forme d’ingrédients et d’additifs issus de plantes transgéniques, soit et surtout, par le biais des produits animaux et issus d’animaux (lait, viande, oeufs, crème, beurre, etc) que nous consommons. Environ 80 % des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) cultivés sont en effet destinés à nourrir nos vaches, nos cochons, nos volailles et nos poissons d’élevage.
La dissémination d’OGM dans les champs et dans la chaîne alimentaire entraînera une « contamination génétique » irréversible de notre environnement. Ceci va totalement à l’encontre du respect du principe de précaution.

Arnaud APOTEKER, Du poisson dans les fraises, 1999.

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